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Dans ce champs de blé
Éclairé, à la lueur du soir,
Des épis tranchants comme des rasoirs,
Achèvent mon cœur déchiré.
Et dans ce lieu en mouvement,
Des coquelicots éphémères,
Comme toute vie sur terre,
Parés d'un rouge éclatant;
Sanglant, comme celui qui,
A présent perle sur mes doigts,
De s'être mainte fois,
Accrochés à la vie,
Alors que j'aurais pu,
Bien souvent lâcher prise,
Et me laisser aller comme la brise,
Qui aujourd'hui ne souffle plus.
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Les hautes herbes qui vacillent au gré du vent,
Ces longues tiges qui ondulent,
Telle la vague et son écume,
Pareil à une danse gracieuse.
Et toujours le souffle d'air,
Aussi léger soit-il,
Entraîne cette flore verdoyante,
Dans un infini ballet.
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