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Chose complexe qu'est l'adolescence:
Le cœur balance, l'esprit vacille et l'on est jamais sûr de rien.
Le temps passe tout va bien
Et soudain le vide, le néant.
On ne ressent plus,
Ni joie ni peine, on est perdu.
On se cherche on découvre on abandonne,
La prudence nous fait parfois défaut
Et nous fonçons droit dans un mur.
Mais on se relève on réessaye,
Si on ne peut le briser on l'escalade,
C'est là toute la force de la jeunesse.
Pleins d'espoirs et d'illusions qui alimentent notre passion
On pense être le maître du monde;
L'instant d'après on n'est plus personne,
Le roi a perdu sa couronne,
La réalité nous a rattrapée, le rêve est terminé.
Quand à l'amour
Ah l'amour!
On croit que c'est lui, le seul l'unique
On s'en éprend, on l'affectionne
Jamais il ne nous blesserait...
Belle insouciance que voilà!
Ignorance pure et juvénile!
Il nous poignarde dans le dos,
Notre monde s'écroule on est brisé,
Cette trahison nous tue.
Alors on pleure et on se questionne:
"Qu'ai-je fais de travers?"
"Arriverais-je à m'en remettre?"
Ça fait mal... très mal
Mais comme toutes les plaies,
Les balafres béantes infligées à notre cœur finissent par cicatrisées.
C'est alors qu'il nous pousse des ailes,
Et avec elles l'envie d'être soit même
De ne plus se cacher; enfin s'affirmer
On rêve de liberté.
L'enfance disparaît peu à peu,
Pour laisser place à un adulte néophite
Qui, pleins d'interrogations entre dans un monde de grands.
Alors on se démène on se débat mais l'enfant est toujours là,
Bien caché au fond de sois.
Il sommeil en attendant le bon moment
Pour refaire surface et donner ce petit grain de folie,
Celui qui donne cet éclat magnifique à la vie.
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